AKIKO MIYANO (view gallery)
Akiko Miyano est une artiste originaire du nord du Japon. Elle en a très tôt maitrisé les traditions artistiques, entourée d’une nature sauvage proche des bords de mer, de sources chaudes. Aussi, elle s’est initiée très tôt à la cérémonie du thé et a été imprégnée par la beauté et délicatesse de sa magie : les papiers et tissus de kimono, le Bonsaï et Ikebana, les encens, sans oublier les gâteaux de Kyoto. Très vite, elle a voulu créer elle-même les ustensiles raffinés et plats de cérémonie et son initiation à la poterie auprès de grands maitres locaux a suivi logiquement pendant 3 ans. La région de son enfance au nord d’Aomori, non loin de la Province d’Hokkaidō, est un lieu auréolé d’histoires d’esprits et êtres divers issus de l’imaginaire fantastique nippon.
Installée à Saint-Ouen, aux portes de Paris, depuis son arrivée en France il y a près de 20 ans, Akiko a cultivé son nouvel environnement multi-ethnique coloré de traditions diverses, ainsi que ses souvenirs de voyages, dans l’affinement de sa discipline : la sculpture. Institutrice à l’Ecole Japonaise de Paris pendant 10 ans, Akiko est devenue artiste professionnelle à temps plein en 2010. Le travail manuel de la terre argileuse, le bois et le papier sont ses matières préférées.
Saint-Ouen est historiquement marqué par le développement de l’art et de l’artisanat. Outre les célèbres « Puces de Saint Ouen, de nombreux ateliers et parcours d’artistes sont activement soutenus par la Mairie de Saint Ouen, enrichis par les cultures diverses de sa population.
Ce bouillonnement quotidien des cultures offre à Akiko son inspiration artistique, autant que ses voyages, de Bali à San Francisco, en passant par l’Inde ou le Maroc, sans jamais oublier son enfance au Japon.
La féminité est un thème récurrent dans son oeuvre comme dans la Série des Sirènes (2012) inspirée par la vie et les rêves des femmes, souvent immigrées, qu’elle côtoye journellement à Saint Ouen ainsi que celles qu’elle a rencontrées de par le monde. Les images désolantes de femmes exhibant les poissons morts suite à la catastrophe de Fukushima, donna un nouvel élan à cette série.
Ses portraits révèlent son lien originel avec la sauvagerie des flots par un optimisme décalé ou se mêle toujours une certaine lueur de fatalisme, de fierté et de force.
Expositions
Jardin d’Acclimatation de Paris (2012)
Jardin japonais de la Ville de Paris
Musée du Montparnasse, Paris (2013)
Série des Sirènes
Galerie 3 f Montmartre Paris (2013)
Sculptures, bijoux, origami
Espace 7 Impasse Simon – Marché aux Puces de Saint Ouen (2014)
Représentation métaphorique de la féminité, dans le cadre de la journée de la femme.
Office du Tourisme de la Ville de Saint Ouen
Savoir et création au féminin
Ateliers & Résidences
Ateliers de l’Ecole municipale des Beaux-Arts de la Ville de Saint Ouen 2011 – 2105
Ateliers : masque en papier – Le corps et les formes
Atelier des Beaux-Arts de la Ville de Paris à Glacière